Une dimension hautement mythologique se dégage de l’oeuvre de Claudine Grisel. Il s’agit d’une communion entre une mythologie à la fois classique et personnelle. Classique, parce qu’au moment où elle fréquentait l’académie, elle a beaucoup copié les classiques. Personnelle, parce que, obéissant à ses émotions, elle a voulu les projeter, dans un langage propre, nourri de culture humaniste, sur la toile. En dernière analyse, les héros, dieux et demi-dieux, sont ses propres émotions. Et c’est en cela que son œuvre crée, à elle seule, une mythologie dans son essence. Une mythologie dont elle est le Panthéon.
Son univers est celui du mythe dont elle est le sensible démiurge. Elle le travaille et le transforme au gré de sa sensibilité.
Par la lumière transcendée, elle porte le temps de rêve à notre regard.